Charte déontologique
Mis à jour le 06/10/2024
1. Objet de la charte
La charte de déontologie engage tous ses membres, elle est le fondement éthique de leur pratique. Son but est d’établir un cadre protégeant le ou les personnes accompagnées (clients), mais aussi les consultants, les autres parties prenantes, directes ou indirectes, dans la relation accompagnant-accompagné.
2. Formation professionnelle initiale et permanente
Le consultant a reçu une formation professionnelle initiale théorique et pratique apte à créer une compétence d’exercice du métier de consultant.
Il s’engage à régénérer sa formation et son développement personnel tout au long de l’exercice de sa profession, via des participations à des sessions de formation complémentaire, à des conférences, où à des colloques organisés par la profession.
3. Processus de travail sur soi
Compte tenu des implications psychologiques en particulier concernant les débriefings, le consultant atteste d’une démarche de travail sur lui-même approfondie, achevée ou en cours, ce travail étant bien distinct de sa formation.
4. Confidentialité
Le consultant est tenu par le secret professionnel. Il prend toutes les précautions pour maintenir l’anonymat des personnes qu’il accompagne et, en particulier, ne communique aucune information à un tiers sur une personne sans son accord exprès. Toute information sur un client est traitée de façon strictement confidentielle sous réserve du respect des lois en vigueur. Cette règle de confidentialité est essentielle pour l’établissement d’une relation de confiance sans laquelle le processus d’accompagnement ne peut ni commencer, ni perdurer.
Le client est néanmoins informé que dans certaines circonstances graves, où s’il représente un danger pour lui-même ou pour les autres, le consultant peut sortir de la confidentialité et entreprendre une action appropriée.
5. Indépendance
Le consultant se maintient dans une position d’indépendance. Il s’astreint à ne rien communiquer du contenu des séances, ni à la hiérarchie du client, ni à aucun autre tiers, et cela dans le seul intérêt du coaché. Le consultant garde sa liberté de refuser un contrat pour des raisons personnelles ou éthiques ou qui le mettrait en porte-à-faux par rapport à l’application de la présente charte.
6. Respect de la personne
Le consultant observe une attitude de réserve vis-à-vis des tiers, public ou confrères, au travers d’informations qu’il peut livrer sur l’exercice de son métier, lors d’interviews ou de conférences, pour éviter, par exemple, tout risque de reconnaissance de ses apprenants par autrui, ou encore utiliser ses clients à des fins médiatiques sans leur accord.
Il pourrait toutefois être dérogé à cette règle dans le cadre de programmes pédagogiques, par exemple, sous réserve de l’accord exprès du ou des coachés, et, le cas échéant, de l’organisation donneuse d’ordre.
7. Devoirs envers l’organisation
Le consultant est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle le coaché travaille. En particulier, le consultant garde une position extérieure à celle-ci et ne prend ni position, ni ne s’ingère dans des questions internes. Il ne porte pas de jugement de valeur.
8. Obligation de moyens
Le consultant met en œuvre tous les moyens propres pour permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel de celui-ci, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.
9. Recours
Toute organisation ou toute personne peut avoir recours volontairement à la structure en cas de non-respect de l’une des règles édictées par la présente charte, ou en cas de conflit avec un formateur. Les consultants contractuels de la structure peuvent rappeler, dans toute communication professionnelle, qu’ils sont tenus au respect de la charte de déontologie de ladite structure.