Cap Destin

Changer de travail : Connectez-vous aux causes qui vous touchent

Chercher la ou les causes dans le monde qui vous touchent peut paraître très éloigné de votre envie de changer de travail. Et pourtant …

Il faut d’abord bien poser le cadre. Quand je dis « cause dans le monde », je suis sûre que vous avez immédiatement pensé à la paix ? Bien sûr que c’est une cause importante et d’autant plus en ce moment !

Mais peut-être que justement pour avoir la paix dans le monde, faut-il défendre des causes qui aideront le monde à aller dans ce sens ? Comme la communauté, le vivre ensemble, l’éducation, l’entraide, la solidarité, l’égalité, la justice, la démocratie, la jeunesse, la vieillesse.

Pour trouver la cause qui vous porte, c’est simple : pensez à ce qui vous met en colère ou ce qui vous anime. Y a-t-il un sujet pour lequel vous seriez prêt à consacrer votre vie ? Quelles causes seraient susceptibles de vous faire agir, sortir dans la rue manifester ? Quelles sont les sujets qui vous tiennent à cœur ?

Quand vous avez identifié la ou les causes, je vous conseille de vous détendre et de fermer les yeux et d’imaginer le monde tel que vous le souhaiteriez sous le prisme des causes que vous avez identifiées.

Je vais vous décrire le monde tel que je l’ai imaginé il y a plusieurs années et qui est toujours d’actualité. J’ai visualisé un monde quasiment identique au monde du film de Coline Serreau, « la belle verte ». C’est un film que je viens de voir alors que ma vision date d’il y a 10 ans !

C’est un monde où les gens vivent en communauté mais tout en respectant les individualités. Une communauté qui vit au plus près de la nature dans le respect absolu de la faune et la flore. Un monde où les jeunes sont très vite sensibilisés au bien vivre ensemble, à la bienveillance. Un monde dans lequel le système éducatif n’est pas focalisé sur la connaissance mais aussi sur le jeune en tant qu’« être » en lui permettant de développer ses talents et de trouver sa place. Les jeunes et les vieux vivent ensemble et prennent soin les uns des autres.  Un cadre existe mais les règles laissent beaucoup de liberté aux gens en les responsabilisant. Le respect et la créativité sont des valeurs très fortes dans cette communauté qui est revenue à une économie de troc.

Vous ne voyez toujours pas le lien avec le métier que j’exerce ? Je pense que si ! Il était évident que je voulais permettre aux jeunes et moins jeunes de révéler leurs talents pour trouver leur place. Mon cadre d’accompagnement répond totalement à l’espace de liberté, de respect et de créativité que j’ai imaginé. Mes nombreux animaux participent parfois au coaching et apportent leur contribution. Parfois la nature s’invite aussi car rien de mieux qu’une balade au bord de l’océan pour débloquer une situation.

Cette vision a été tellement forte et nourrissante qu’il y a 10 ans, changer de travail a été une évidence ainsi que la direction à prendre.

Si vous êtes perdu, cet exercice peut vous donner la direction à prendre. En tout cas, dans mon processus de bilan de compétences, cet exercice débloque souvent des situations et permet de clarifier ce qui porte vraiment la personne. SI vous avez envie de changer de travail, Il ne faut pas faire l’erreur de se précipiter sur une liste de métiers. Il est nécessaire de toujours se connecter à quelque chose de plus grand que soi.

« Pas une carte au monde n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas » Oscar Wilde

Si vous êtes en manque d’inspiration, vous pouvez consulter ce lien :

https://pourunecause.fr/causes

Être à sa place : Concept à la mode ou besoin vital ?

Être à sa place : je m’attaque à la question existentielle qui me poursuit depuis toujours ! Cette histoire de place ne concerne pas que le domaine professionnel. Il peut s’agir de sa place dans une famille, au sein d’un groupe d’amis, dans un couple, ou dans la société. Autant vous dire que l’on pourrait en débattre pendant des pages et des pages. Il y a tellement de choses à dire. D’ailleurs je pense que ce sujet reviendra régulièrement dans mes écrits, puisqu’il est le fil rouge de mon activité.

Je vous avoue que longtemps et encore aujourd’hui, je me suis agacée de lire cette expression un peu partout. Elle a été galvaudée et utilisée pour vendre des programmes de coaching. Je ne condamne pas mes confrères, j’exprime juste mon agacement en tant que personne qui a eu du mal à trouver sa place et à comprendre même ce concept. Plus on me disait qu’il était important de trouver sa place, moins je me sentais à ma place, et plus je me sentais dans l’incapacité de la trouver. Et pourquoi étais-je autant sensibilisée à cette question qui ne semblait pas du tout effleurer la plupart des gens autour de moi ?

Ai-je aujourd’hui la réponse ? Je ne prétendrai pas avoir la recette magique pour se sentir à sa place. Loin de là. Néanmoins, je suis passée de l’idée de « concept » à l’expérimentation. En fait, au lieu d’aller de l’intellectualisation à la concrétisation, j’ai emprunté le sens inverse : je suis partie de mes ressentis dans certaines situations et j’ai fait une sorte de modélisation pour comprendre pourquoi à ce moment-là je m’étais sentie à ma place.

Et j’ai réalisé que ce n’était pas un simple concept « spirituel » mais bien un état de bien-être. Dans cet état, on se sent aligné, serein, en sécurité, « plein ». Et cela fait sacrément du bien ces états de grâce, quel que soit le domaine dans lequel il se déclenche !

Au niveau professionnel, en me basant sur mon expérience et celles des personnes que j’accompagne, je mesure cet état à l’énergie ressentie, à la propension à ne pas se laisser déstabiliser par des propos extérieurs. Quand on se sent à sa place, on peut déployer une volonté incroyable pour atteindre un objectif. On se sent légitime et pourvu d’une force indéfectible. Les doutes disparaissent pour ne laisser la place qu’à l’envie d’avancer. Mais surtout, une joie intérieure nous relie à ce que nous sommes vraiment. Cette joie est une sorte de baromètre nous disant que nous sommes enfin connectés à notre être profond. Et dans ces moments, nous avons l’impression de pouvoir gravir des montagnes plus hautes les unes que les autres tout en restant serein et confiant. Parce que nous savons que c’est le bon chemin sur lequel nous respectons notre personnalité et qu’il suffit juste d’avancer pas à pas.

Bien sûr, pour respecter sa personnalité encore faut-il la connaître ou en tant cas la conscientiser. D’où le travail important de connaissance de soi important dans le cadre du bilan de compétences. Et l’expérimentation des métiers ou activités identifiées permet réellement de ressentir si c’est juste ou non.

Donc non, se sentir à sa place n’est pas juste un concept. Et je souhaite à tout le monde de ressentir au moins une fois dans sa vie ce que cela procure d’être à sa place.

Pour approfondir le sujet, vous pouvez lire l’article ci-dessous :

https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Confiance/Articles-et-Dossiers/Trouver-sa-place/Comment-vraiment-trouver-sa-place

Épanouissement au travail : Qu’est-ce qui vous rend heureux ?

L’épanouissement au travail passe forcément par l’accomplissement de choses qui nous rend heureux me direz-vous. Mais êtes-vous capable de répondre facilement à cette question : qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ?

Je suis parfois surprise par la difficulté que certaines personnes ont à répondre à cette question. Les jeunes comme les adultes d’ailleurs peinent à dresser des listes de ce qui déclenche une émotion de joie chez eux. Et pourtant je leur pose la question de manière générale et non uniquement dans le cadre professionnel.

Vous pouvez vous sentir perdu dans le flot de la vie au point de ne plus être connecté à vos émotions, vos ressentis et ne plus savoir ce qui vous rend vraiment heureux.

Vous pouvez à un moment de votre existence, être tellement en mode automatique que vous avez perdu la notion de plaisir au profit de la notion de contrainte. Vous pouvez aussi vous laisser influencer par la société, les autres en général au point de ne plus savoir ce qui vous fait vibrer réellement.

Une scène du film « Just Married » avec Julia Roberts m’a marquée. A force de rencontrer des hommes différents et de faire des efforts d’adaptation à chacun d’entre eux, elle ne sait même plus comment elle aime la cuisson de ses œufs. Un jour elle les fait cuire de différentes façon et elle les goûte les uns après les autres pour savoir ce qu’elle aime vraiment, elle, débarrassée de toute influence extérieure. Ça parait tout bête mais vous êtes peut-être dans ce cas dans certains domaines.

Un moyen efficace pour vous reconnecter à votre nature profonde est de faire un saut dans le passé et de vous rappeler ce que vous aimiez lorsque vous étiez enfant : les activités que vous faisiez, ce qui vous procurait de la joie. Ne cherchez pas des choses compliquées. Parfois, face à ma question, on me répond : « Je ne faisais rien de particulier, je n’avais aucun don » ou « Je n’avais aucune activité en-dehors de l’école ».

Mais n’oubliez pas qu’un don n’est pas forcément une virtuosité au piano. Il peut être simplement le don de se faire des amis ou encore d’avoir de l’imagination. Et même si vous n’aviez pas d’activités périscolaires, l’école n’est-elle pas un fabuleux terrain de jeux qui permet d’observer les différentes personnalités ?

Pour ma part, je me suis rappelée à quel point j’adorais être la confidente de toutes mes amies et cela s’est poursuivie à l’âge adulte. Avant même d’être coach, mes amis me remerciaient pour mes « coaching » souvent sur le sujet du cœur. Je me suis aussi souvenue que j’étais un « boute-en-train » avec une capacité à entraîner les autres. J’arrivais à mobiliser une cour entière autour de jeux collectifs. Je me suis ainsi reconnectée à mon moteur intérieur et je me suis alignée à qui je suis.

Alors si vous êtes dans une démarche de bilan de compétences ou de réflexion personnelle sur votre orientation professionnelle, n’oubliez pas de faire appel à votre enfant intérieur pour vous reconnecter à votre source de plaisir, de bonheur.

Rallumez les étincelles dans votre cœur !

Un lien intéressant sur les leviers de l’épanouissement professionnel :

https://www.bloomr-impulse.com/blog/8-leviers-panouissement-professionnel-entreprise

Reconversion professionnelle: par quoi commencer ?

Avant d’envisager une reconversion professionnelle, à moins que vous ayez une idée très précise ou une opportunité, prenez un temps d’introspection.

L’envie de se lancer tête baissée dans un nouveau projet peut vous faire zapper une étape très importante : l’analyse de l’existant.

Un nouveau projet professionnel est un voyage. Et comme tout voyage, il y a un point de départ et un point d’arrivée. Il est primordial de prendre le temps d’explorer le point de départ. Cela va aussi vous permettre de valider votre envie de changement.

Parfois c’est une démarche qui n’est pas agréable parce que vous n’êtes justement pas confortable dans votre situation actuelle. Vous pouvez même vivre des choses difficiles dans lesquelles vous n’avez aucune envie de plonger. Vous pouvez avoir envie de vous projeter le plus vite possible dans un avenir plus radieux et oublier ce que vous vivez.

Ce serait une erreur. Un enseignement très riche est à extraire de ce que vous vivez.

Avant d’envisager un éventuel changement interrogez-vous sur « l’écologie » de ce changement.

Tout changement est une sortie de sa zone de confort. Avez-vous suffisamment d’énergie pour le gérer et le mener à bien ?

Un changement peut aussi avoir des impacts sur votre entourage. Par exemple, une baisse de salaire, des déplacements plus fréquents… Est-ce que votre entourage vous soutiendra malgré des modifications de leur quotidien ?

Ensuite, les questions à vous poser sont très simples :

Qu’est-ce qui ne vous convient pas dans votre activité professionnelle actuelle ?

  • Dans les tâches que vous faîtes ?
  • Dans votre environnement de travail ?
  • Dans vos relations professionnelles ?
  • Dans les valeurs de votre entreprise ?

Soyez le plus précis possible dans votre analyse.

Ensuite, vous pouvez vous demander ce qui vous manque dans votre travail actuel. Que voulez-vous améliorer ? Le salaire, les conditions de travail, avoir plus de liberté, plus de reconnaissance, plus de temps ?

Qu’est-ce que cela vous apportera si vous réussissez à changer certaines choses ? Essayez de vous projeter et de ressentir l’effet du changement. Vous n’êtes pas obligé à ce stade d’avoir une idée précise du futur métier ou activité. Vous pouvez juste vous focaliser sur des éléments d’ordre général.

  • Je souffre de travailler dans un Open Space. Comment est-ce que je me sentirais si j’avais un bureau à moi, ou si je pouvais travailler de chez moi ?
  • Je souffre de faire 2 heures de transport par jour pour me rendre à mon travail ? qu’est-ce que je ferais si j’avais 2 heures de plus pour moi par jour ?
  • J’ai du mal à travailler seul. Qu’est-ce que cela m’apporterait de travailler en équipe ?

N’oubliez pas la fameuse phrase d’Albert Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Pour ne pas reproduire les mêmes effets, il faut donc changer et pour changer il faut savoir d’où on part.

Un article intéressant à lire sur le sujet :

https://www.bfmtv.com/economie/emploi/vie-de-bureau/par-ou-commencer-quand-on-veut-changer-de-metier_AN-201602020162.html